Qui sont les trois meilleurs traders européens ?
Quand on parle des meilleurs traders du monde, on pense immédiatement aux traders américains. Warren Buffett, George Soros, John Paulson sont des noms qui reviennent très fréquemment. Mais on entend beaucoup moins parler des traders européens. Et pour cause, ceux qui ont réussi dans le métier ne sont pas nombreux. Pourtant, trois investisseurs du vieux continent ont marqué l’histoire et continuent de fasciner et d’inspirer les nouvelles générations. En effet, pour devenir trader, il faut apprendre des grands, avoir des mentors, des enseignants, étudier et lire. Vous devez faire un effort pour absorber le plus de connaissances possible des meilleurs spécialistes dans votre domaine. Car c’est vraiment le moyen le plus rapide de réussir, que ce soit dans le trading ou dans toute autre spécialité. À travers cet article, nous allons vous faire découvrir les trois meilleurs traders européens. Inspirez-vous-en et devenez à votre tour maître dans l’art du trading !
Alan Howard, le britannique issue d’une famille modeste devenu milliardaire
Alan Howard est né le 11 septembre 1963 au Royaume-Uni, dans une famille juive. Il étudia à l’Imperial College London, où il obtint une maîtrise. Ensuite, il commença sa carrière dans le secteur financier chez « Salomon Brothers ». Puis il travailla pour le marché des euro-obligations en écus. Selon certaines sources, John Howard a siégé au comité consultatif des investisseurs sur les marchés financiers de la réserve fédérale de New York. Il serait également conseiller pour les responsables de cette même réserve fédérale en matière de politique économique. En 2002, il a co-fondé le « Brevan Howard Asset Management LLP » avec Jean-Philippe Blochet. Ce hedge funds est un des plus importants d’Europe, avec plus de 40 milliards d’Euros d’actifs sous gestion.
En 2014, le magazine Forbes a nommé Alan Howard parmi les 40 gestionnaires de hedge funds les plus rentables. En effet, il atteint des rentabilités de plus de 20 %. La même année, il figura au 53ème rang de la liste du Sunday Times Rich. C’est la preuve que la société de gestion de fonds qu’il a cofondée a réussi. En avril 2015, le trader britannique valait 1,5 milliards de livres sterling, rien que ça ! Après des résultats à la baisse et une série de contre-performances, le vent a tourné pour Alan Howard en 2018. En effet, le fonds géré directement par cette star de la finance a profité des secousses financières sur les marchés émergents et de la dette européenne. 2018 fut une belle année pour le « Brevan Howard Asset Management LLP » qui afficha des performances allant jusqu’à 36,7 %.
Un philanthrope très engagé pour la communauté juive
Alan Howard est un milliardaire autodidacte. Il n’est pas né milliardaire, ce qui en fait une preuve vivante qu’en naissant dans une famille modeste, vous pouvez atteindre votre objectif de liberté financière. Et devenir un des meilleurs traders européens. Cet investisseur déterminé a choisi de partager sa fortune en créant « The Alan Howard Charitable Foundation ». Conformément au but de cette fondation, Alan Howard contribue aux œuvres de bienfaisance qui soutiennent Israël et d’autres causes juives. Ainsi, la fondation concentre ses efforts sur la sensibilisation et l’éducation à l’Holocauste, mais aussi à l’aide aux sans-abris israéliens. En 2014, Alan Howard a lancé une série de conférences nommées « The Alan Howard Foundation / JW3 ». Animées par des dirigeants et des experts dans leurs domaines respectifs, chaque événement a pour but de collecter des fonds pour un centre juif à Londres.
Pierre Lagrange, le belge le mieux payé du monde
Pierre Philippe Alexandre Lagrange, de son nom complet est né le 15 mars 1962 en Belgique. Il obtint un diplôme d’ingénieur commercial à la prestigieuse Solvay Brussels School of Economics and Management. Ensuite, il commença sa carrière professionnelle chez Exxon, une société pétrolière et gazière américaine. Mais la finance l’attirait plus que l’industrie. De ce fait, il rejoignit très rapidement la salle de marché de Morgan Guaranty Trust (JP Morgan), à Bruxelles. Il y démarra une carrière de trader en obligations d’État. En 1989, il partit travailler à Londres chez Goldman Sachs et géra des portefeuilles d’actions internationales. Puis il rejoignit Lehman Brothers. C’est là qu’il rencontra deux autres traders, Noam Gottesman et Jonathan Green, avec lesquels il créa la société de gestion GLG Partners au sein de Lehman Brothers. Mais Jonathan Green quitta le navire en pleine navigation.
Par la suite en 2000, la société GLG Partners devint indépendante. Lors de cette transaction, Pierre Lagrange reçu un package d’actions valorisées à l’époque à près de 970 millions de dollars. Fin 2007, GLG Partners gérait plus de 24 milliards de dollars et rien ne semblait arrêter le duo Lagrange / Gottesman. Cependant, 2007 fut l’année du spin off, mais aussi celle de la cotation en bourse de leur société. Tout allait bien, jusqu’à l’implosion du marché en octobre 2008. C’est à ce moment que le cours de l’action passa de 14 dollars à moins de 3 dollars et que la fusion avec Man Group fut négociée. En effet, ce dernier a racheté GLG pour 1,6 milliards d’euros. Ce qui est un sacré coup d’éclat car réunies, les deux entités ont commencé à gérer ensemble 63 milliards de dollars !
Un trader très discret
Cheveux longs flottants au vent, allure atypique pour un trader, Pierre Lagrange ne ressemble pas au cliché que l’on peut se faire d’un homme qui pèse des millions. La fortune du trader belge a donc connu des hauts et des bas. Mais il s’en est très bien sorti.
Très discret, il déteste les photographies et les interviews. Par ailleurs, selon ses proches, il ne dépense pas son argent dans des yachts ou des fêtes tape-à-l’oeil. Son plaisir à lui, ce sont les oeuvres d’art et l’immobilier, des valeurs refuges. Aujourd’hui, Pierre Lagrange est conseiller principal de Man. Il continue de très bien gagner sa vie. Mais il reste toujours aussi discret, peu friand des mondanités et pas dépensier ostentatoire.
Chris Hohn, une main de fer dans un gant de velours
Christopher Anthony Hohn est né en octobre 1966 à Addlestone, dans la région anglaise du Surrey. Son père Paul était mécanicien et sa mère était secrétaire juridique de l’East Sussex. Il est donc issu d’une famille modeste anglaise et n’est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Il fit ses études supérieures à l’Université de Southampton en comptabilité et économie de commerce. D’ailleurs, il obtint son diplôme avec les honneurs. Un de ses tuteurs lui conseilla alors de postuler à la Harvard Business School et il fut accepté. Il obtint ce second diplôme en 1993 en tant que Baker Scholar, ce qui signifie qu’il figurait parmi les meilleurs étudiants. Chris Hohn fit donc de brillantes études.
Après avoir obtenu ses diplômes, Chris Hohn travailla pour le groupe d’investissement Apax Partners. Puis en 1996, il rejoignit Wall Street en entrant chez Perry Capital (un hedge funds). Deux ans plus tard, il fut nommé à la tête de Perry Capital à Londres. Il semblerait que son emploi chez Perry lui ait rapporté près de 75 millions de livres sterling. Après avoir fait ses expériences dans ces entreprises, Chris Hohn décida d’ouvrir son propre hedge funds en 2003 : « The Children’s Investment Fund » (TCI). TCI afficha une très forte rentabilité comprise entre 38 et 50 %, jusqu’à la crise financière de 2008.
En 2016, le magazine Forbes a classé Chris Hohn parmi les 25 gestionnaires de hedge funds les plus rentables sur l’année 2015. Avec un bénéfice total de 250 millions de dollars sur cette même année, il s’est hissé à la douzième place du classement. Une performance honorable pour un homme parti de rien.
Le trader qui dénonce les salaires mirobolants lié au trading
Chris Hohn n’est pas un trader tout à fait comme les autres. Alors que certains amassent des millions voire des milliards et en redemandent toujours plus, lui critique et dénonce les salaires des traders. D’ailleurs, son hedge funds reverse une partie de ses bénéfices à des associations caritatives qui luttent pour diverses causes. Ainsi, Chris Hohn s’investit dans la lutte contre la précarité et les maladies des enfants du tiers-monde. Il faut savoir que le TCI est l’une des 30 plus grandes associations caritatives de Grande-Bretagne. D’ailleurs, en 2014, il a donné 4,5 milliards de dollars à une fondation pour l’enfance.
Bien que le hedge funds de Chris Hohn gère encore aujourd’hui plus de 18 milliards de dollars, sa propre fortune personnelle est estimée à 1.5 milliards de dollars. En effet, il pourrait peser plus, mais il reverse la majorité de sa fortune à des oeuvres caritatives. Il a fait le choix de vivre modestement, malgré tout l’argent qu’il récolte. Chris Hohn est désigné comme étant un investisseur activiste.
Les points clés à retenir
Comme vous pouvez le voir, ces trois traders considérés comme faisant partie des meilleurs traders du monde, sont européens. Ils ont tous travaillé sur les marchés américains, mais certains ont fait le choix de rentrer en Europe et de s’engager dans des œuvres caritatives. Trois parcours différents, trois personnalités différentes, mais un dénominateur commun : la réussite.
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