Ethereum : une cryptomonnaie qui pourrait détrôner le bitcoin ?
L’univers crypto est aujourd’hui en plein essor. Parmi toutes les monnaies virtuelles qui fleurissent, l’Ethereum s’affirme de plus en plus comme une valeur sûre sur le marché. Forte de ces qualités intrinsèques, cette cryptomonnaie semble avoir un potentiel de développement extraordinaire.
L’histoire d’Ethereum
A l’origine, tout est sorti de la tête créative d’un programmeur russo-canadien, Vitalik Buterin. Ce dernier est un génie de la technologie de la blockchain (mode de stockage et de transmission de données numériques et d’informations sous forme de blocs liés les uns aux autres et protégés contre toute modification). Il la découvre dès l’âge de 17 ans. Dès 2011, il cofonde le « Bitcoin Magazine » et fait donc partie de la communauté Bitcoin. Plongé dans cet univers, il a une idée : aller au-delà. Il décide en effet de créer un nouveau protocole pour mettre au point une plateforme devant permettre autre chose que l’échange de cryptomonnaie.
En décembre 2013, Buterin publie donc une description de son projet Ethereum sous la forme d’un livre blanc dans le but de lancer des applications décentralisées. Le projet suscite l’attention de membres de la communauté crypto de l’époque. L’informaticien s’engage alors dans une campagne de financement participatif. Il parvient à rassembler 31 591 bitcoins d’une valeur de plus de 18 millions de dollars. Séduit par les objectifs du projet, des programmeurs s’impliquent et la première version d’Ethereum sort en 2015, d’abord sous le nom de « Frontier ».
Qu’est-ce que l’Ethereum ?
C’est simple, Ethereum est comme un énorme ordinateur mondial. Son réseau est composé de milliers d’ordinateurs connectés entre eux par Internet. Cette plateforme permet aux développeurs de créer des applications décentralisées. Les utilisateurs peuvent y miner (calculs mathématiques sur le réseau) la cryptomonnaie, l’Ether, en créant des contrats intelligents qui vérifient chaque transaction. Cette monnaie a deux fonctions : rémunérer les mineurs qui garantissent la validité de la chaîne de blocs et payer les frais pour utiliser les applications.
Parmi les projets qui se construisent sur ce réseau, beaucoup sont liés à la finance décentralisée. C’est-à-dire pouvoir prêter ou emprunter des cryptomonnaies. Mais beaucoup d’autres concernent les secteurs du divertissement, du cloud ou encore de l’immobilier. L’Ethereum possède ainsi une communauté très active. Elle est considérée actuellement comme l’une des cryptomonnaies les plus populaires du monde, derrière le Bitcoin.
Mais comment ça fonctionne ?
La clé du succès d’Ethereum provient de la possibilité de créer des smart contracts. Ce sont des contrats qui s’exécutent automatiquement sur le réseau suite à des conditions prédéfinies. Par exemple, si un train a plus de 45 minutes de retard, la société en charge doit rembourser automatiquement 20% du billet grâce à un smart contract. La blockchain Ethereum est là où le contrat est établi, elle sert donc d’intermédiaire, de caution de crédibilité.
La monnaie virtuelle, l’Ether (ou ETH, ou Ethereum) n’est pas émise par une banque mais par le protocole lui-même. L’ETH, comme d’autres cryptomonnaies, est mise en circulation via le minage. Des développeurs effectuent des calculs mathématiques (sur le réseau) avec leur matériel informatique pour confirmer et sécuriser des transactions. Enfin, sur son réseau, l’Ethereum fonctionne avec un algorithme de consensus pour s’assurer que l’ensemble des acteurs s’accorde sur une unique version des données de la blockchain.
Le succès de Ethereum en chiffres
Avec tout ce qu’elle a à offrir, Ethereum et sa monnaie virtuelle (plus de 100 millions de jetons en circulation) connaissent un succès exponentiel depuis leur naissance officielle en 2015. Récemment, le cours de l’Ether a battu son propre record en atteignant les 2 500 dollars (soit plus de 2 000 euros). Sa capitalisation boursière est ainsi passée pour la première fois à 300 milliards de dollars en mars 2021.
Un succès qui ne devrait pas en rester là. Selon Joey Krug, co-directeur des investissements de Pantera Capital, la valeur du jeton (déjà à plus 1 400 euros) pourrait prochainement être multipliée « par 5 ou par 10 ». En décembre 2020 a d’ailleurs commencé une transition importante pour le réseau avec Ethereum 2 : Serenity, un réseau plus efficace avec des transactions beaucoup plus rapides. Ethereum veut à tout prix rester à la tête du marché des applications décentralisées. Même si elle est loin d’égaler le Bitcoin en terme de valeur et de renommée (il y a peu, son cours a atteint un record absolu de 65 000 dollars), l’ETH fait forte impression. De plus en plus d’experts avancent que c’est bien Ethereum qui règnera en maître sur le monde crypto dans un futur proche.
Le Bitcoin bientôt dépassé ?
Compte tenu de son caractère prometteur, il y a longtemps que le débat d’une confrontation sur le long terme entre le Bitcoin et l’Ethereum existe. Et ce, même si la valeur et le poids du premier sont bien plus élevés que ceux du second. En réalité, tout est une question d’utilité. Là où le Bitcoin sert avant tout de réserve de valeur, l’Ethereum s’est révélé très populaire auprès des développeurs car elle possède intrinsèquement une grande adaptabilité. Sur le long terme, c’est ça qui risque de faire la différence.
Ethereum
propose en effet à ses utilisateurs un réseau de paiement décentralisé, ainsi qu’un service de stockage des codes informatiques inviolable. Cette cryptomonnaie (qui est en fait bien plus que ça) peut servir de socle à une multitude d’applications. Au contraire, le Bitcoin est uniquement destinée aux transactions. Au lieu d’être uniquement un actif à valeur spéculative, elle permet donc la scalabilité d’autres projets dans l’industrie cryptographique. Ian Balina, fondateur et PDG de Token Metrics, récemment interrogé par Insider, résume bien la situation : « Le Bitcoin a eu l’avantage du premier arrivé. En termes de technologie à long terme, l’Ether dépassera le bitcoin parce que si vous regardez les développeurs, tous utilisent maintenant l’Ether. Il compte 10 fois plus de développeurs actifs mensuellement que le bitcoin. »
Certains spécialistes estiment donc que cela pourrait améliorer radicalement la façon dont s’opèrent toutes les transactions. Comme expliqué plus haut, la blockchain d’Ethereum pourrait à terme jouer le rôle de « tiers de confiance » lors d’une transaction. Elle pourrait ainsi remplacer l’intervention des notaires ou des avocats. Malgré la renommée du Bitcoin donc, l’Ethereum possède un plus gros potentiel qui ne demande qu’à être exploité. C’est pourquoi de plus en plus d’investisseurs institutionnels s’y intéressent.
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