4 piliers pour réussir son trade

Le trading est une discipline exigeante. Et pour exceller pleinement dans cette discipline, il est nécessaire de maîtriser 4 piliers indispensables pour réussir un trade. Ils sont complémentaires :  analyse, exécution, gestion des risques et psychologie. En observant les traders débutants, on remarque souvent qu’ils se concentrent sur un seul aspect, comme l’analyse technique, tout en négligeant les autres piliers essentiels à leur succès.

Pourtant, pour performer sur les marchés, nous devons adopter une approche globale, qui intègre à la fois l’analyse fondamentale, l’analyse technique, l’exécution efficace des trades, et surtout une gestion de notre propre psychologie.

Dans cet article, nous explorerons ces quatre piliers fondamentaux, enrichis de cas concrets et d’exemples pratiques, afin de vous permettre de transformer vos connaissances en actions concrètes. Que vous soyez débutant ou déjà expérimenté, ce guide vous aidera à structurer vos décisions de trading et à progresser vers une stratégie durable et rentable.

1. L’analyse fondamentale

L’analyse fondamentale, évalue la valeur intrinsèque d’un actif en se basant sur des données économiques ou géopolitiques. Contrairement à l’analyse technique, axée sur les mouvements de prix, l’analyse fondamentale explore les causes externes des fluctuations du marché.

Les traders utilisant cette approche examinent des indicateurs clés.  Ces indicateurs peuvent être le taux d’intérêt, les données d’inflation, ou encore la politique monétaire des banques centrales. Par exemple, une hausse des taux d’intérêt par la Réserve Fédérale américaine (Fed) a tendance à renforcer le dollar américain. Et pour cause, les investisseurs recherchent des rendements plus élevés.

Le calendrier économique est un outil indispensable pour tout trader qui utilise l’analyse fondamentale. Il liste les événements économiques majeurs susceptibles d’influencer les marchés, tels que :

  • Les publications de données sur l’emploi (comme les NFP aux États-Unis).
  • Les décisions de politique monétaire des banques centrales.
  • Les rapports trimestriels sur le PIB ou l’inflation.
Calendrier économiqueCalendrier économique. Source : Investing.com

Prenons un exemple concret que vous rencontrerez probablement au cours de vos sessions. Lorsqu’un rapport sur l’emploi révèle des créations de postes supérieures aux attentes, cela peut entraîner une hausse des indices boursiers. Cela reflète également une économie solide (plus d’emplois = plus de pouvoir d’achat = plus de dépenses). En trading, il est essentiel de prêter attention à ce type d’événements à risque. En effet, ils peuvent avoir un impact important et entraîner des mouvements de marché significatifs (volatilité).

Le concept de Risk On / Risk Off est fondamental en trading, car il reflète l’état d’esprit des investisseurs face aux risques du marché. Il décrit les périodes où les capitaux passent entre des actifs « risqués » comme les actions et des actifs « refuges » comme l’or ou les obligations d’États. Ces mouvements dépendent des perspectives économiques, politiques et sociales.

Risk On : Les investisseurs recherchent le risque

Dans un environnement de Risk On, il y a une confiance des investisseurs dans la stabilité et la croissance de l’économie. Ces derniers deviennent « gourmands » du risque et placent leurs fonds dans des actifs risqués, mais potentiellement plus rentables.

Voici une liste des actifs à risque qui performent bien dans les environnements Risk On :

  • Actions : Particulièrement celles des secteurs cycliques comme la technologie ou la consommation discrétionnaire.
  • Devises émergentes : Par exemple, le rand sud-africain (ZAR) ou le peso mexicain (MXN), qui offrent généralement des rendements plus élevés.
  • Matières premières cycliques : Comme le pétrole ou le cuivre, qui dépendent fortement de la demande industrielle mondiale.

Les phases de Risk On sont souvent associées à une hausse des marchés boursiers, une baisse de la volatilité (souvent mesurée par le VIX, l’indice de la volatilité, également appelé « l’indice de la peur »). Elles impliquent également un désengagement des actifs refuges.

Les catalyseurs qui peuvent créer un tel environnement incluent :

  • Des annonces économiques positives,
  • La croissance du PIB,
  • Des politiques monétaires accommodantes (comme la baisse des taux d’intérêt).

Exemple : En 2021, avec l’arrivée des vaccins contre le COVID-19, les investisseurs ont anticipé une reprise économique mondiale. Cela a entraîné un afflux massif vers les actions technologiques et les devises émergentes, marquant une phase claire de Risk On.

Risk Off : La fuite vers la sécurité

À l’inverse, en période de Risk Off, les investisseurs deviennent averses au risque en raison de conditions économiques ou géopolitiques incertaines. Ils se tournent alors vers des actifs plus sûrs pour préserver leur capital, souvent appelés actifs refuges.

Voici une liste des actifs qui performent dans les environnements Risk Off :

  • L’or : Considéré comme une réserve de valeur, l’or attire les investisseurs en période de crise.
  • Le yen japonais (JPY) : Traditionnellement perçu comme une devise refuge grâce à la stabilité économique du Japon.
  • Les obligations d’État : Notamment les obligations américaines (Treasuries), qui offrent une sécurité relative malgré des rendements faibles.

Les périodes de Risk Off se caractérisent par une montée de la volatilité (hausse de l’indice VIX), une baisse des indices boursiers, et une appréciation des actifs refuges. Les facteurs déclencheurs incluent des annonces négatives, comme une récession imminente, des tensions géopolitiques, ou une crise sanitaire.

Exemple : Prenons un exemple récent qui parlera à beaucoup : la pandémie de COVID-19 au début de 2020. Les investisseurs ont massivement réduit leurs positions dans les actifs à risque. Ce qui a provoqué la chute des marchés boursiers et une forte hausse des prix de l’or, du yen, et des obligations américaines. Cette forte phase de Risk Off a été amplifiée par l’incertitude quant à la durée et à l’impact économique de la crise.

Cas concret : Prendre une position avec l’analyse fondamentale

Imaginons que la BCE (Banque Centrale Européenne) annonce une politique monétaire plus accommodante en réduisant ses taux d’intérêt. Une telle décision est généralement perçue comme un effort pour stimuler l’économie en rendant les emprunts moins coûteux. Toutefois, cette mesure a un impact direct sur la valeur de l’euro. Pourquoi ? Parce que des taux d’intérêt plus bas réduisent l’attractivité de la monnaie pour les investisseurs internationaux. Ainsi, tous les rendements libellés en euros deviennent moins compétitifs par rapport à d’autres devises.

Pour un trader fondamental, cette situation offre une opportunité claire de profiter de la probable dépréciation de l’euro. Une manière d’exploiter cette information serait de prendre une position courte sur la paire EUR/USD. En pariant sur la baisse de l’euro face au dollar américain. Pourquoi le dollar ? Parce que dans un contexte de divergence de politique monétaire, si la Réserve Fédérale américaine (Fed) maintient des taux stables ou adopte une posture plus hawkish (restrictive), le différentiel de taux d’intérêt accentuera la pression sur l’euro.

2. L’analyse technique

L’analyse technique, une approche méthodique qui repose sur l’étude des mouvements passés des prix pour prévoir leurs évolutions futures. Ce type d’analyse se fonde sur un principe clé : « le marché intègre tout ». Autrement dit, toutes les informations disponibles (économiques, politiques, psychologiques) se reflètent déjà dans le prix d’un actif.

Les traders techniques se concentrent donc uniquement sur les graphiques et les indicateurs pour prendre leurs décisions. Cette méthode leur permet d’identifier des patterns répétitifs dans le comportement des marchés, c’est essentiel pour anticiper les opportunités. Contrairement à l’analyse fondamentale, elle se concentre sur « le quoi » (les prix) plutôt que sur « le pourquoi » (raisons des mouvements).

Comment lire un graphique ?

Le graphique boursier représente l’évolution des prix d’un actif sur une période donnée. C’est un outil indispensable pour les traders. Il permet d’identifier les tendances, les niveaux clés, voire même des signaux potentiels offerts par certains indicateurs. Savoir lire correctement les éléments qui composent un graphique de trading est crucial pour prendre des décisions éclairées et maximiser ses chances de succès.

Les tendances constituent le premier élément fondamental à analyser. Une tendance haussière se manifeste par des sommets et des creux de plus en plus élevés. Ceci indique que les acheteurs dominent le marché. À l’inverse, une tendance baissière se caractérise par des sommets et des creux de plus en plus bas. Ils traduisent ainsi une domination des vendeurs. Enfin, dans une tendance neutre ou un marché en range, les prix oscillent entre deux niveaux bien définis, appelés support et résistance, sans direction claire. Ces trois configurations sont des cadres essentiels pour comprendre le contexte d’un actif et adapter sa stratégie.

Les supports et résistances

Supports et résistances Supports et résistances

Les indicateurs techniques, enfin, offrent des outils supplémentaires pour affiner l’analyse et détecter des opportunités. Parmi les plus courants, on trouve les moyennes mobiles, qui permettent de lisser les fluctuations de prix et d’identifier la direction générale de la tendance. Les bandes de Bollinger mesurent la volatilité du marché et aident à repérer les retournements potentiels. Tandis que le RSI (Relative Strength Index) évalue si un actif est en surachat ou en survente. Il fournit des signaux précieux pour les entrées et les sorties. Un autre indicateur clé est l’Ichimoku, un système complet qui combine plusieurs éléments. Il permet d’identifier à la fois les tendances, les niveaux de support et de résistance, ainsi que les signaux d’achat ou de vente. Grâce à sa structure visuelle, l’Ichimoku permet une lecture rapide et efficace de la situation du marché.

Dans notre formation DAYTRADER PRO, nous enseignons à utiliser ces indicateurs, y compris l’Ichimoku, pour les intégrer dans une stratégie de trading gagnante.

Si l’on combine tous ces éléments, un trader peut construire une analyse cohérente et détaillée du marché sur lequel il investit. Il pourra déterminer les meilleures opportunités, limiter les risques et maximiser les gains en adoptant une approche structurée et méthodique.

Cas concret : Prendre une position avec l’analyse technique

Si l’on prend EUR/USD comme exemple dans un contexte où le marché montre des signaux techniques intéressants. Le prix teste un support majeur situé à 1.1000 pour la troisième fois de la semaine. Par le passé, ce niveau a déjà montré sa solidité, avec des rejets nets à la hausse. En parallèle, le RSI, un indicateur mesurant les zones de surachat et de survente, affiche une valeur de 25, ce qui indique que l’actif est en survente. Ce qui renforçe ainsi l’idée d’un possible rebond. De plus, une divergence se forme : le prix baisse légèrement, tandis que le RSI remonte, signalant un affaiblissement de la pression vendeuse.

Supports et résistances Vente sur une résistance, ainsi qu’un sur-achat sur le RSI.

Sur l’exemple ci-dessus nous avons plusieurs confluences qui nous permettent de prendre la position.

En tenant compte de ces éléments, vous décidez de prendre une position longue sur l’EUR/USD à 1.1005, juste au-dessus du support, afin de maximiser les chances de succès tout en réduisant le risque de retour défavorable. Pour protéger votre capital, vous placez un stop-loss à 1.0980, légèrement en dessous du support identifié, afin de sortir rapidement en cas de cassure franche de ce niveau. Votre objectif de profit est fixé à 1.1150, un niveau de résistance où le prix a souvent rencontré une barrière lors de précédentes hausses.

Une fois en position, il est impératif de gérer son trade. Si le prix progresse en votre faveur et atteint 1.1050, vous pouvez ajuster votre stop-loss au point d’entrée (ici 1.1005). Cette étape est appelée Break-Even (BE), ce qui signifie que vous êtes sécurisés : vous ne pouvez plus perdre d’argent. Si la hausse se poursuit, il peut être judicieux de prendre une partie des profits à mi-chemin, par exemple à 1.1100, tout en laissant le reste de la position courir jusqu’au TP final.

L’importance de l’analyse technique

Ce cas concret illustre l’importance d’une analyse technique rigoureuse, combinée à une gestion active et méthodique de la position. En utilisant des signaux clairs tels que le support, le RSI et les divergences, et en appliquant une stratégie de gestion du risque cohérente, vous maximisez vos chances de succès tout en limitant vos pertes potentielles. Cela démontre également l’intérêt d’un suivi constant pour ajuster la position en fonction de l’évolution du marché, garantissant ainsi une approche à la fois prudente et proactive.

3. L’exécution du trade

L’exécution du trade est la phase de transition où l’analyse se transforme en action. Une bonne exécution ne se limite pas à cliquer sur un bouton pour acheter ou vendre. Elle englobe un ensemble de décisions stratégiques, telles que le choix du timing d’entrée, la gestion active du take profit et la protection du capital. Ce pilier est souvent la clé qui détermine la différence entre un trade rentable et une opportunité gâchée. Et dans notre programme complet INVESTISSEUR PRO nous reprenons toutes ces notions essentielles pour investir avec confiance sur les marchés financiers.

Le bon timing : L’art de choisir le moment idéal

En trading, le timing est essentiel. Même la meilleure analyse peut devenir inutile si elle est suivie d’une exécution précipitée ou retardée. Un trader doit toujours attendre des confirmations avant d’entrer sur le marché afin de réduire le risque de faux signaux.

Par exemple, si vous identifiez une cassure haussière d’une résistance clé, il est préférable d’attendre la clôture de la bougie au-dessus de ce niveau pour avoir une validation supplémentaire, garantissant ainsi que le mouvement est réellement soutenu par le marché.

Une autre approche consiste à entrer sur un repli après une cassure confirmée. Cela permet de profiter d’un meilleur prix tout en minimisant les risques. Par exemple, si l’EUR/USD casse une résistance à 1.1050, au lieu d’acheter immédiatement, vous pouvez attendre que le prix revienne tester ce niveau comme support, ce qui est souvent un signe de confirmation.

Personnellement, je privilégie une approche où l’on rentre sur un repli après une cassure confirmée, appelée pull-back. Par exemple, si l’EUR/USD casse une résistance à 1.1020, au lieu d’acheter immédiatement, on attend que le prix revienne tester ce niveau en tant que support. Cela constitue souvent une confirmation de la tendance et permet d’entrer à un meilleur prix avec un risque réduit.

Supports et résistances Confirmation de tendance avec rebond sur support

Le timing s’applique également aux sorties. Savoir quand couper une perte ou prendre des profits est tout aussi crucial. Les traders doivent utiliser des niveaux prédéfinis pour éviter les décisions émotionnelles. Cela inclut des stop-loss et des take-profits basés sur des niveaux de support et de résistance.

Le Break Even : Une gestion proactive du risque

Nous en avons brièvement parlé plus haut, le break even est une stratégie essentielle pour protéger le capital tout en permettant de maximiser le potentiel de gains. Cette méthode consiste à déplacer le stop-loss au point d’entrée une fois que la position est en profit. Cela permet d’éliminer le risque de perte sur le trade, transformant ainsi le trade en « risk-free » (sans risque).

Par exemple, supposons que vous entrez long sur EUR/USD à 1.1000 avec un stop-loss initial à 1.0950. Si le prix atteint 1.1050, vous pouvez déplacer votre stop-loss à 1.1000. Cela garantit que, même si le marché se retourne brutalement, vous ne perdrez rien. Cependant, il est crucial de ne pas déplacer le stop-loss trop tôt. Si le mouvement haussier est encore fragile, un stop prématuré pourrait être touché par une simple volatilité avant que le marché ne reprenne sa direction initiale.

Le break even sert aussi à sécuriser des gains partiels. Par exemple, sur une position gagnante, vous pouvez déplacer le stop-loss au-dessus de votre point d’entrée, ce qui permet non seulement de protéger votre capital, mais aussi de garantir un profit minimal.

La gestion active d’une position : Une étape continue

Entrer sur le marché n’est que le début. Une position nécessite une gestion active pour s’adapter aux fluctuations et aux nouvelles informations. Une stratégie efficace inclut des ajustements progressifs, tels que le déplacement du stop-loss pour suivre le mouvement ou la prise de profits partiels à des niveaux clés.

L’entrée sur le marché est la première étape, mais la gestion de la position nécessite une surveillance continue. Le fameux adage “Set and Forget” (placer et oublier) est, selon moi, dangereux. Il nous pousse à être passif face aux mouvements du marché au lieu de rester un acteur actif dans notre réussite.

4. La psychologie en trading

Considérée comme l’un des aspects les plus sous-estimés du trading, la psychologie est sans doute l’élément déterminant pour réussir sur le long terme. Même avec une analyse impeccable et une exécution technique parfaite, des émotions incontrôlées ou un manque de discipline peuvent ruiner vos performances. Comprendre ses propres réactions face aux gains et aux pertes, et adopter un état d’esprit propice à des décisions rationnelles, est une compétence essentielle que tous les traders doivent maîtriser.

Gérer ses émotions pour rester rationnel

En trading, des émotions telles que la peur, la cupidité et le stress sont omniprésentes. La peur peut pousser un trader à sortir prématurément d’une position gagnante, par crainte de voir ses profits disparaître. À l’inverse, la cupidité peut conduire à laisser courir une position perdante, dans l’espoir d’un retournement miraculeux, transformant ainsi une petite perte en catastrophe. Ces comportements, bien que naturels, sont souvent destructeurs et doivent être remplacés par une discipline rigoureuse.

Avoir un état d’esprit rationnel repose sur une préparation solide. Cela signifie qu’il faut entrer dans chaque trade avec un plan clair : entrée, sortie, stop-loss, prise de profit intermédiaire. Un trader doit se préparer à toutes éventualités pour laisser le moins de place possible à la panique et à l’indécision.

Adopter un style de trading adapté

Chaque personne est unique, ce qui fonctionne pour l’un peut être un échec total pour un autre. Certains traders préfèrent le scalping, d’autres l’intraday, et certains ne feront que de l’investissement à long terme. Identifier son style de trading et sa tolérance au risque est une étape cruciale.

Par exemple, si vous êtes quelqu’un qui se sent stressé par les fluctuations rapides des prix, le scalping n’est probablement pas fait pour vous. En revanche, si vous êtes patient et aimez analyser les tendances sur plusieurs jours ou semaines, le swing trading pourrait être plus adapté. Prendre le temps de découvrir ce qui vous met à l’aise est non seulement bénéfique pour vos performances, mais aussi pour votre sérénité mentale.

La gestion du risque : Un aspect essentiel de la psychologie du trader

La gestion du risque est également essentielle. Posez-vous la question suivante : « Suis-je à l’aise avec un risque de 1% par trade ? ». En fonction de votre réponse, vous devez ajuster le risque que vous souhaitez prendre, car ces choix doivent être alignés avec votre tolérance au stress. Une taille de position trop importante, tant psychologiquement que pour votre capital, peut facilement provoquer de l’anxiété et conduire à des décisions irrationnelles.

Être à l’aise avec son trade : L’importance de la confiance

Une fois que vous avez bien planifié votre trade, il doit vous inspirer confiance. Cela ne signifie pas que vous devez être certain du résultat, mais plutôt que vous êtes prêt à accepter celui-ci, qu’il soit positif ou négatif, car vous avez suivi votre plan. Si vous ressentez un stress constant ou des doutes au sujet d’une position, cela peut indiquer une erreur dans votre approche (position trop grande, manque de confirmation, etc.).

Par exemple, un trader qui entre en position sans stop-loss risque de vivre dans l’incertitude constante. Cela peut entraîner des nuits blanches, une concentration réduite et une spirale de mauvaises décisions. À l’inverse, un trader qui respecte son plan, avec un stop-loss défini et des objectifs clairs, sera plus serein, même si le marché va temporairement contre lui.

Le journal de trading

Un des meilleurs moyens de renforcer cette confiance est de tenir un journal de trading. Ce journal devient votre miroir, une ressource indispensable pour comprendre vos décisions et améliorer vos performances. Voici comment le structurer efficacement : notez chaque trade en détaillant les raisons de votre entrée, les objectifs fixés, le niveau de confiance associé (sur une échelle de 1 à 5) et les émotions ressenties avant, pendant et après la position. Par exemple, si une entrée a été faite par peur de « manquer une opportunité » (FOMO), ce détail peut révéler des biais émotionnels à corriger.

Pour le réaliser, vous pouvez utiliser des outils simples comme Google Sheets ou Excel, qui permettent de créer des tableaux personnalisés avec des colonnes pour le prix d’entrée, de sortie, le gain ou la perte, ainsi que vos commentaires. Ces outils sont flexibles et faciles à adapter selon vos besoins.

Si vous cherchez une solution plus spécialisée, des outils comme FixyTrade, Edgewonk, ou Trademetria offrent des fonctionnalités dédiées aux traders. Ces logiciels permettent non seulement de consigner vos trades, mais également de produire des analyses détaillées, comme vos ratios gain/perte, la gestion du risque, et les schémas récurrents de vos performances. Par exemple, FixyTrade intègre une section pour analyser vos émotions sur chaque position et identifier les erreurs fréquentes.

Enfin, relisez régulièrement votre journal pour détecter des schémas comportementaux, comme un excès de confiance après une série de trades gagnants ou une réticence excessive après une perte. Cette introspection vous permettra de transformer vos erreurs en apprentissages et d’évoluer vers une approche de trading plus disciplinée et méthodique.

Conclusion

Le succès en trading repose sur la maîtrise de quatre piliers fondamentaux : l’analyse fondamentale pour comprendre les moteurs du marché, l’analyse technique pour identifier les opportunités, une exécution rigoureuse pour transformer vos analyses en actions efficaces, et une gestion psychologique solide pour rester discipliné et rationnel. Chaque pilier est interdépendant et joue un rôle crucial dans la construction d’une stratégie de trading durable et performante.

Le trading n’est pas une quête de gains rapides ou de succès immédiat. C’est un processus qui demande de la patience, de la discipline et une capacité constante à apprendre et à s’adapter. Les marchés évolueront, tout comme vos compétences et votre approche. Ce chemin, bien que difficile, peut être incroyablement gratifiant pour ceux qui sont prêts à investir dans leur apprentissage et à se remettre en question.

En appliquant les principes exposés dans cet article et en restant fidèle à une méthodologie structurée, vous serez en mesure de naviguer dans les marchés avec plus de confiance et de résilience. Rappelez-vous, le trading n’est pas un sprint, mais un marathon où la préparation, la rigueur et la gestion du risque sont vos meilleurs alliés pour atteindre vos objectifs.

Suivez l'actualité bourse, trading et crypto.

Les infos et conseils à ne pas manquer sur l'investissement et les marchés financiers, chaque semaine dans votre boîte mail.

Nos guides populaires